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MEM VEU

Reconstruction post-catastrophe : de la nécessité d'une pensée locale et durable ?

Etudes de la conception et de la mise en oeuvre d'abris humanitaires et de camps temporaires.

    Ce travail tend à démontrer que les manières de penser les abris aujourd’hui ont de conséquences territoriales importantes. Conçus comme des objets indépendants, ils sont producteurs d’un impensé important, l’espace de vie commun, qui trouve une réalité spatiale et tangible à travers des situations urbaines non désirées, comme les camps temporaires. 
    Et parce qu’abris et camps sont pensés comme des entités sans devenir et indépendantes l’une de l’autre, elles n’offrent que des réponses partielles, proposant des solutions de survie plus que leviers de relèvement pertinents. Les logiques humanitaires qui guident les organisations, venues pour aider les populations et les pays touchés, ne font qu’aggraver les situations, précarisant d’autant plus les populations en les entraînant dans une logique d’assistanat. En écartant les habitants des divers processus d’interventions, sous prétexte qu’ils sont sous le choc ou inaptes à agir, les ONG les empêcher de survivre par eux-mêmes, et de prendre le relais le jour de leur départ. Aujourd’hui, les populations sinistrées réclament un rôle dans la reconstruction de leur environnement. Ils ne sont plus considérés uniquement comme des cibles de la reconstruction, mais aussi, et surtout, des acteurs à part entière.

 

    Les conditions de réalisation et de rédaction de ce mémoire ont été un peu particulières. Je l’ai réalisé en simultanée de mon PFE. Il y a donc une itération dans mes travaux, qui viennent également continuer à requestionner et enrichir mes réflexions sur le rôle des professionnels de l’espace, et ce que ça signifie, en terme de pratique. La troisième partie, celle de la proposition, est le point de convergence avec mon PFE.

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